dimanche 15 janvier 2012

Sixième mouvement - Passeur

Trente-six fois – tu as ouvert cette vidéo – et un cœur – maintenant – te chante au visage – il te chante l’apaisement – l’âme l’entend – et….. – le corps – particules chaotiques – se rassemble  –  se retrouve  – en une paix ordonnée de par les sons t’enrobant – corps réapproprié  – corps harmonisé  – le sort de ta vie – Lumière froide – presque polaire – maintenant rassasié –t’emporte vers l’éternité.
Flottement – en vague solaire – la nuit – l’eau phosphorescente – chuintement – clapotis – tous les êtres – volontaires – involontaires – tous les êtres sont des passeurs – ils t’emmènent - ils t’emmènent -  vers ce qui t’apparait comme destinée – vers ce qu’un jour – par delà les temps présents –  sera  passé – d’évidence – d’où  on ne peut plus se désenchevêtrer… on ne change pas ce qui est – ce qui fut – et déjà –  le train – au loin – le train se dissout –horizon carte postale – beauté – oh beauté -  laisse moi – laisse toi me surprendre… - Et à nouveau une gare déserté – buissons roulant sur les quais  – chef de gare solitaire – regard amer – rien ne sert… - non rien ne sert à rien – le train – le train t’emportera à nouveau – mais cette fois – tu ne sais où – ce voyage – seule certitude – bientôt s’interrompra – se dissolvera – lumière éclatante – lumière vibrante - lumière d’inévitabilité.  – Tu voudrai abandonner – voyageur aux routes incertaines – chaque carrefour est – en soi – une destinée –  La route s’évaporera au creux  du soleil venant…

Et puis cette montagne à gravir – et tout en haut – la paix – sérénité !...  De solitude – ta voix porte – et tu entends l’apaisement – le froid des hauteurs vient tel un pansement – cicatrisant ton âme inquiète – amour de toute création – il n’y a pas d’insignifiance dans ce que l’humain croit être – château de cartes est aussi maison de Dieu - posée dans l’éternité – lui, n’a pas de moquerie – François de la ville d’Assise et Séraphin de Sarov te guettent avec grande impatience – ils t’accueillent bras ouvert – "Où donc étais-tu passée, sœur des largeurs autoroutières? – ici - vois-tu – les chats sont nos maîtres – mais chut !... Ils ne le savent pas!" – sourire d’éternité…

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